J’ai toujours trouvé plus intéressant d’aller voir ce qui se passait ailleurs. Pour moi, qui ai passé des années dans le rôle de la plante verte, il n’y a pas plus grand challenge et précieuse formation que d’échanger avec des gens qui agrandissent ma zone de confort.
Ici, mon seul désir est de créer un espace de partages autour de thématiques qui m’importent et avec ces êtres inspirants et brillants qui m’entourent aujourd’hui, dans la vie réelle.
Nos origines, nos études, nos parcours professionnels, nos situations familiales sont pour le moins différents. Raison pour laquelle il m’a paru évident de proposer à ces amis, connaissances, profs de prendre la parole sur l’une ou l’autre des thématiques.
Régulièrement ou moins souvent, sur un ou plusieurs thème(s), il n’y a pas de règle. Enfin si, une seule : que l’expérience d’écriture soit un plaisir.
Je ne me prétends pas écrivain ni journaliste ni « créatrice de contenus ». Et je n’en ai pas la prétention. J’ignore même si j’en ai envie. Comme me l’a fait remarquer quelqu’un dans une autre vie, je ne sais pas écrire : c’est évident puisque ce n’est pas ma formation.
Cependant, nous avons des choses à dire. Pas de recettes fofolles, ni (malheureusement) de licorne à paillettes, pas de prescriptions doctrinaires (surtout pas!) ni d’injonction « à » mais de l’indépendance de ton et de propos.
Coups de cœur ou coups de gueule, avis sur les restos, retours sur des lectures ou sur des initiatives locales, nous avons des choses à dire, à partager mais en bonne intelligence, pour ouvrir le débat sans se battre.
Ici, il sera question de nourriture physique et de l’esprit donc, de voyages, de yoga, d’actus, de politiques, de bien-être et peut-être un peu de spiritualité, de nos moments de vie, de nos transitions. De partages en fait, parce que c’est ça, la vie. Parce qu’on peut aimer Sénèque ET les paillettes.
Dans l’excellente revue Esprit, Édouard Galby-Marinetti écrivait en novembre dernier2 :
« L’écriture ouvre les portes, abat les cloisons. C’est une pratique bienfaitrice, un onguent vital qui resserre la mémoire et permet les ligatures avec les absents. Elle rompt la dictature mentale de l’enfermement en éveillant à la fois le monde extérieur à la conscience et le monde intérieur que le quotidien troublé, haché, cisaillé peine à manifester en nous. La mort, la maladie, la violence, l’impuissance suscitent en nous une impression de clôture, d’écrasement, elle vous tient dans un puits. S’il fallait une comparaison, le carnet apparaîtrait comme une courbe dans le continuum espace-temps. Il est une occasion de travail sur soi, de réorientation et de redécouverte de la réalité que l’on croit perdue et qui bat autour de nous. »
C’est exactement l’objectif de ce blog ! ouvrons les portes et abattons les cloisons, éveillons-nous, travaillons sur nous, réorientons-nous et surtout, redécouvrons la réalité car tout n’est pas perdu ! Andiamo ?